Élaboré en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses, ce document est le fruit de deux mois de travail intense réalisé par la Commission budgétaire. Ce travail technique a été conduit selon les orientations du Gouverneur, et appliqué avec rigueur par le ministre provincial du Budget, Senold Tandia Akomboyo.
Ce dernier a présenté, le mercredi 19 novembre, deux textes majeurs au cours de la 9ᵉ réunion ordinaire du Conseil des ministres, tenue dans la salle du Gouvernorat.
Le premier document est l’Édit budgétaire exercice 2026, chiffré à 420 414 066 291,74 FC. Il a été élaboré sur des bases réalistes, avec une forte attention portée à la mobilisation interne des recettes et à une programmation rigoureuse des dépenses. Chaque secteur y voit ses besoins pris en compte dans une logique d’efficacité et d’équilibre.
Le second texte concerne le Budget rectificatif 2025, réajusté à 377 863 528 769,44 FC, contre 468 010 718 784,47 FC prévus initialement. Cette baisse résulte principalement des contraintes économiques actuelles, notamment la réduction des recettes nationales et la faible rétrocession de la quote-part du FONER.
Selon le ministre Senold Tandia Akomboyo, ces deux budgets « s’inscrivent dans une vision de progrès » et visent à adapter la gestion financière de la province aux réalités du moment, tout en maintenant le cap sur le développement.
Après débats, amendements et adoption article par article, le Conseil des ministres a voté à l’unanimité en faveur des deux projets.
Une étape clé qui ouvre la voie à une gouvernance publique plus rigoureuse, mieux maîtrisée et orientée vers l’amélioration des conditions de vie de la population de la Tshopo.
Rédaction.
