À cette occasion, le président de l'organe délibérant nouvellement élu, Mateus Kanga Londimo a fait un discours de franchise et de vérité sur la situation de la gouvernance de la Tshopo sous Madeleine Nikomba et l'état piteux de la première institution politique de la province.
" L'assemblée provinciale de la Tshopo présente un visage d'un parent géniteur abandonné par ses enfants. Au moment où s'ouvre cette session, l'assemblée provinciale ne dispose d'aucun véhicule officiel. Le président que je suis, manque le véhicule et je me promène sans garde du corps. Si cette situation perdure, je n'aurai pas d'autre choix que de commencer à faire le pied de mon domicile jusqu'ici et il en sera de même pour toutes les cérémonies officielles", a lâché Mateus Kanga.
Il a également abordé la question liée à l'état des bâtiments de l'assemblée provinciale et des conditions de travail des élus.
"La bâtiments de la première institution politique de la Tshopo ont atteint le sommet de la vétusté. Avec une salle de plénière inadéquate. Tous les tronçons qui mènent vers l'assemblée provinciale sont impraticables, plein des nids de poule. Comme si cela ne suffisait pas, ils sont transformés en parkings exposant ainsi les élus à l'insécurité et aux accidents de trafic routier ".
A lui d'ajouter que les frais de fonctionnement sont inexistants. "L'exécutif provincial donne l'impression de placer l'organe délibérant sous tutelle financière au mépris total de la constitution et du règlement intérieur. Les députés n'ont pas des frais d'installation et ils vivent dans un état de précarité inexplicable. Bref, à l'assemblée provinciale tout est à refaire aussi bien en terme d'infrastructures que d'environnement de travail.
Dans son discours, le président de l'organe délibérant a dénoncé haut et fort la maltraitance que les agents du gouvernorat, assemblée provinciale et DGRPT subissent de la part de la Gouverneure.
"Ils ont déjà totalisé 7 mois sans être payés. Comment font-ils pour payer les loyers, se nourrir, supporter la scolarité de leurs enfants, s'occuper de leur santé et transport ?", s'interroge l'ancien porte parole de la gouverneure.
Il exhorte à la gouverneure d'avoir un coeur d'humanisme digne d'un parent pour donner même le sourire de dernière minute à ces agents impayés.
Rédaction.
