Ce mercredi, les évêques congolais, sous la direction de Mgr Fulgence Muteba Mugalu, archevêque métropolitain de Lubumbashi, ont condamné fermement cette tragédie. Ils ont dénoncé la "banalisation de la vie humaine" en République Démocratique du Congo, appelant à une justice stricte et équitable pour les victimes de cet incident.
Dans leur déclaration, les membres de la CENCO ont qualifié les événements de la prison de Makala de "massacre". Ils ont également rappelé d'autres tragédies récentes survenues dans le pays, notamment les tueries à Goma et Kilwa, ainsi que le naufrage tragique sur la rivière Lukeni. Ces événements soulignent, selon eux, l'urgence d'agir pour protéger la vie humaine.
"Nous, Cardinaux, Archevêques et Évêques membres de la CENCO, ne nous tairons jamais tant que le peuple congolais ne jouira pas pleinement du droit à la vie et du respect de sa dignité", ont-ils déclaré. Ils ont souligné que la vie humaine est sacrée et qu'elle doit être respectée, y compris celle des prisonniers, qui sont, selon eux, créés à l'image de Dieu.
La CENCO appelle également le gouvernement congolais à respecter ses engagements en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne la construction de nouvelles prisons pour éviter les détentions clandestines et désengorger les établissements pénitentiaires déjà surpeuplés. Les évêques demandent aux autorités judiciaires de mener des enquêtes sur les violations des droits humains et de traduire les responsables en justice.
Enfin, la CENCO exhorte tous les fidèles catholiques ainsi que les personnes de bonne volonté à promouvoir une culture de non-violence et de respect de la vie humaine. Elle appelle aussi à œuvrer pour l'unité et la cohésion sociale en vue de restaurer une paix durable en République Démocratique du Congo.
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