Dans une déclaration ferme, le cadre de concertation des forces politiques et sociales a vivement dénoncé la répression brutale qui a frappé la récente manifestation organisée par le mouvement « Sursaut national » ce jeudi 14 novembre. Cet événement visait à alerter l'opinion publique sur la menace d'un troisième mandat pour le président Félix Tshisekedi.
Les forces de l'ordre ont réagi avec une violence disproportionnée, dispersant les manifestants et procédant à de nombreuses arrestations, dont celle de Delly Sesanga, une figure emblématique de l'opposition. Les personnes arrêtées ont été emmenées vers des lieux inconnus, soulevant de sérieuses préoccupations quant à leur sécurité. Cette répression survient dans un climat politique déjà tendu, où les discussions autour d'une possible révision de la constitution alimentent les tensions.
Le cadre de concertation a fustigé cette atteinte grave aux droits fondamentaux, en particulier le droit de manifester pacifiquement, un droit qui devrait être protégé par la constitution. Il a également souligné le caractère discriminatoire de cette répression, qui semble cibler principalement les opposants au gouvernement en place. Cette situation est perçue comme un recul alarmant pour la démocratie et un défi à l'État de droit.
Les signataires de ce communiqué ont exigé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques, y compris Delly Sesanga et ses compagnons d'infortune.
Franck YENGA