Organisé en partenariat avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), cet atelier s’est tenu à l’hôtel Congo Palace, dans la commune de Makiso, à Kisangani, du 23 au 28 décembre avec une pause le 25 décembre dernier.
Dans son allocution, Chançard Bolukola a souligné que cet atelier marque une étape décisive dans la quête de justice et de réparation en RDC.
"Nous avons travaillé ensemble avec ardeur, lucidité et ambition. Nous avons partagé notre expertise, nos perspectives et nos espoirs pour bâtir une politique d’indemnisation juste, inclusive et efficace pour les victimes des activités illicites de l’Ouganda sur notre territoire." a-t-il dit.
Le coordonnateur ai de FRIVAO a également évoqué les quatre principaux résultats de cet atelier à savoir :
1. La clarification des contours d’une justice transitionnelle adaptée au contexte congolais, avec des mécanismes pragmatiques pour répondre aux besoins des victimes tout en consolidant l’État de droit.
2. L’identification des priorités pour renforcer les capacités des institutions, des organisations et des individus impliqués dans cette dynamique.
3. La création d’une politique de réparation centrée non seulement sur les besoins matériels des victimes, mais aussi sur leur dignité et leur reconnaissance en tant qu’êtres humains.
4. La réaffirmation du rôle clé du FRIVAO comme moteur de cette dynamique, une institution déterminée à porter la voix des victimes et à incarner une vision de justice réparatrice.
Chançard Bolukola a aussi salué les efforts du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il a décrit comme un acteur clé dans la mise en place du fonds destiné à expier les atrocités encore vives dans la mémoire collective. Il a également adressé ses hommages à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et au Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, pour leur engagement dans la promotion d’une justice équitable.
Tout en reconnaissant les défis qui restent à surmonter, Chançard Bolukola a appelé à une action concertée pour transformer les recommandations issues de cet atelier en réalités tangibles :
"Les recommandations de cet atelier doivent guider nos actions futures. Elles ne doivent pas rester des mots couchés sur papier. Nous devons œuvrer pour que chaque victime trouve justice et reconnaissance." a-t-il précisé.
Le coordonnateur a exhorté les participants à maintenir leurs efforts pour une RDC où la justice est un droit fondamental accessible à tous :
"Continuons à porter ensemble cette vision d’une RDC où la justice n’est pas un luxe, mais un droit fondamental accessible à toutes et à tous."
A noter que, cet atelier, riche en échanges et en propositions concrètes, représente une étape importante dans le processus de réparation des victimes, tout en réaffirmant l’engagement du FRIVAO à promouvoir une justice transitionnelle au service des populations congolaises, un engagement porté par toute l'équipe de coordination de FRIVAO.
LEHANI SALUMU DAVID.
