Cette rencontre, tenue le lundi 10 février dans le bureau du gouverneur, visait à renforcer la collaboration entre les deux institutions.
À l’issue de l’audience, le Prof. Dr. Ir. Sylvain Alongo Longomba s’est exprimé devant la presse du gouvernorat en réaffirmant l’engagement du BCeCo :
« Je suis particulièrement flatté par l’intervention de l’autorité provinciale, qui insiste sur une collaboration franche et sincère entre le BCeCo et la province. De notre côté, nous avons rassuré le gouverneur de notre entière disponibilité à œuvrer dans cet esprit. Il est essentiel de rappeler que ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un protocole d’accord de collaboration. »
Il a souligné que cette initiative du gouvernement central vise à financer plusieurs projets dans les provinces prioritaires, confrontées à d’importants défis infrastructurels. La province de la Tshopo occupe désormais une place stratégique en tant que deuxième province la plus concernée par ces travaux à l’échelle nationale.
« Nous sommes donc satisfaits de l’engagement de la province. En tant que premier bénéficiaire, elle devra veiller à la bonne exécution des travaux conformément au protocole d’accord de collaboration signé avec le BCeCo. »
Le directeur technique du BCeCo a également évoqué les entreprises impliquées dans la mise en œuvre du projet, à savoir Safrimex, Mont Gabaon et Mirose Construction, qui rejoindra bientôt le chantier. Grâce à ces travaux, Kisangani arborera une nouvelle physionomie moderne d’ici quelques années.
Toutefois, il a rappelé que le contrôle régulier de l’évolution des travaux incombe à l’autorité provinciale, en sa qualité de premier bénéficiaire, afin d’alerter le BCeCo en cas de nécessité.
Le Prof. Dr. Ir. Sylvain Alongo Longomba a tenu à rappeler que ces travaux bénéficient du soutien financier du gouvernement central, grâce à l’engagement du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, conformément à la grande vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Ne pas reconnaître cet engagement historique et palpable de ce digne fils de la Tshopo, membre du gouvernement Judith Suminwa, serait une grave ingratitude. C’est une opportunité précieuse que nous devons capitaliser pour que, d’ici 36 mois, Kisangani devienne une ville moderne et durable, comparable aux grandes métropoles d’Afrique centrale. »
Expliquant le cadre de son intervention, le directeur technique du BCeCo a précisé que cette supervision s’inscrit dans une démarche formelle du cycle de vie du projet :
« Aujourd’hui, ces travaux doivent impérativement respecter le cahier des charges et les prescriptions techniques du projet. Notre mission est d’évaluer si le niveau d’exécution physique des activités correspond aux fonds déjà décaissés par le BCeCo en faveur des entreprises contractantes. »
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