Les inondations persistantes à Kinshasa, notamment sur le boulevard Lumumba, ont rendu l’accès à l’aéroport international de Ndjili extrêmement difficile. Face à cette situation, l’Office national des transports (ONATRA) propose désormais un service de bateau pour relier la zone inondée, mais à des tarifs élevés : entre 150 et 200 USD par passager.
Avec la montée des eaux de la rivière Ndjili, une partie cruciale de la route menant à l’aéroport est submergée, contraignant les voyageurs à opter pour ce transport fluvial. Cette mesure, présentée comme une solution d’urgence, suscite des critiques en raison de son coût prohibitif, imposé dans un contexte déjà difficile pour les usagers.
Si ces inondations perturbent gravement la circulation et le quotidien des Kinois, elles révèlent aussi des dysfonctionnements dans la gestion des crises et des infrastructures. La dépendance forcée envers ce service onéreux soulève des questions sur la régulation des prix en période d’urgence et la nécessité d’investissements durables pour éviter de telles situations à l’avenir.
Franck YENGA