A Kinshasa, le Fonds spécial de répartition de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO) participe activement à l’atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la résolution 57/34 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, organisé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Ses assises se tiennent du 16 au 17 juillet 2025 au Quartier général de la MONUSCO.
Conformément au paragraphe 25 de cette résolution, la rencontre vise à faire le point sur les progrès réalisés dans sa mise en œuvre, notamment en matière d’expertise médico-légale et de justice transitionnelle.
Elle réunit des représentants du gouvernement congolais, du corps diplomatique, des experts internationaux, ainsi que des acteurs nationaux de la société civile.
Adoptée par le Conseil des droits de l’homme, la résolution 57/34 renouvelle le mandat de l’Équipe d’experts internationaux en RDC. Elle souligne la nécessité d’un appui technique au gouvernement congolais pour la mise en œuvre de sa politique nationale de justice transitionnelle, tout en insistant sur l’importance d’identifier les causes profondes des conflits dans la région des Grands Lacs et de développer des mécanismes régionaux de lutte contre l’impunité.
La résolution appelle également le Haut-Commissariat à poursuivre son assistance technique, notamment en expertise médico-légale, afin de soutenir les enquêtes sur les violations graves des droits de l’homme, y compris les violences sexuelles liées aux conflits et les atteintes aux droits des enfants.
Le FRIVAO, représenté par son directeur général ad interim, Chançard Bolukola Osony, joue un rôle central dans cet atelier. Sa présence témoigne de l’engagement de cet établissement public à défendre les droits des victimes des conflits armés et à promouvoir la justice réparatrice. Il apporte notamment sa contribution et son expertise aux discussions sur les mécanismes d’indemnisation, un axe fondamental de la justice transitionnelle.
Parmi les autres institutions représentées figurent le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles (FONAREV), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le Groupe technique justice transitionnelle (GTJT) et la Commission pour la paix, la vérité et la justice réparatrice (CPVJR).
Avec une quarantaine de participants, dont une dizaine de femmes, cet atelier constitue une plateforme stratégique d’échanges et de coordination. Il marque une étape importante vers une justice plus inclusive, durable et tournée vers la consolidation de la paix.
Rédaction