L'initiative fait suite à l’arrêté provincial signé le 30 mai dernier par le Gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga, rendant obligatoire la mise à niveau des conducteurs afin d’améliorer la sécurité routière et de réduire les accidents de circulation, de plus en plus fréquents dans la province.
La rencontre, organisée par le ministère provincial des Transports et Voies de Communication à travers la Commission nationale de prévention routière (CNPR) direction provinciale de la Tshopo, visait à expliquer en profondeur les contours de cet arrêté.
Prenant la parole, le directeur provincial de la CNPR, CT Jasmin Ofuka Lokomba, a présenté en langue lingala les principales dispositions de cet arrêté. Il a annoncé le démarrage, dès ce lundi 28 juillet, de l’opération d’identification des conducteurs :
« Cette étape est essentielle. Elle nous permettra de constituer une base de données fiable, d’identifier les concernés, leurs lieux de résidence et de planifier efficacement les formations, même dans les milieux universitaires. »
Le programme de recyclage proprement dit est prévu pour démarrer au mois d’août. Le gouvernement provincial assure qu’il prend toutes les dispositions nécessaires pour que cette opération se déroule dans les meilleures conditions. L’objectif est clair : renforcer les compétences des conducteurs pour améliorer la cohabitation sur les routes et prévenir les accidents tragiques.
« Nous ne forcerons personne, mais nous ferons notre part comme l’État. Après la période de grâce, place à la phase répressive. Ceux qui refuseront de se conformer seront sommés de se faire recycler », a dit le Directeur Provincial de la CNPR Tshopo.
Il a également appelé les présidents d’associations à s’approprier l’initiative et à en faire la promotion auprès de leurs membres :
« Cette opération est pour leur propre sécurité. Il faut qu’ils le comprennent et qu’ils y adhèrent pleinement. »
Présent à cette rencontre, Valentin Bolikalika, directeur de cabinet du ministre provincial des Transports, Ghislain Mogenya Baraka, a pour sa part évoqué l’urgence d’agir dans un contexte où les accidents deviennent de plus en plus meurtriers, citant notamment le cas dramatique survenu récemment à Kibibi, où un taximan a perdu la vie.
Il a rappelé que la formation prévue permettra aux conducteurs de se remettre à niveau, tant sur les règles de conduite que sur les notions de civisme et de sécurité routière.
La séance s’est clôturée par un échange interactif entre les parties prenantes. Si quelques responsables d’associations ont exprimé des inquiétudes, la majorité a salué l’initiative et s’est engagée à accompagner le gouvernement provincial et la CNPR dans cette réforme salutaire.
Rédaction.
