Selon des sources proches du dossier, Chançard Bolukola se serait présenté ce vendredi 25 juillet 2025 au ministère de la Justice à Kinshasa, suite à une convocation informelle transmise via un message personnel, sans aucun document officiel.
Depuis cette visite, plus aucun signe de vie : ni ses proches, ni ses collègues, ni ses avocats ne savent ce qu’il est advenu de lui.
Dans la ville de Kisangani, dont il est originaire, cette disparition a provoqué une véritable onde de choc. Plusieurs structures de la jeunesse, appuyées par des mouvements citoyens, sont descendues dans les rues dans l'après-midi du vendredi pour dénoncer ce qu’elles qualifient de "disparition forcée".
« Aucune base légale, aucun acte administratif n’a été présenté. Ce silence de l'État est suspect et dangereux. Nous réclamons la vérité, maintenant ! », a lancé un jeune porte-parole lors d’un point de presse improvisé.
Sur les réseaux sociaux, l’affaire fait l’effet d’une traînée de poudre.
Des voix s’élèvent pour dénoncer ce qui s’apparente, selon certains, à une tentative d’intimidation politique ciblée contre un jeune leader engagé dans la réinsertion et la protection des plus vulnérables.
« Aujourd’hui c’est Chançard. Demain, qui ? Nous refusons de redevenir un État où le droit est piétiné au nom de l’arbitraire », a déclaré un militant du mouvement Boyoma Debout.
Pendant ce temps, le ministère de la Justice reste muet. Aucune communication officielle, ni clarification, ni démenti n’a été fait. Un silence qui alimente rumeurs, spéculations, et un profond sentiment d’injustice au sein de la population.
Cette affaire ravive les souvenirs sombres d’époques révolues, où les disparitions extrajudiciaires faisaient office de méthodes d’intimidation politique. Elle interroge, une fois de plus, l’état des droits et libertés en République démocratique du Congo.
Une question plane : où est Chançard Bolukola ?
Plus les heures passent, plus l’inquiétude grandit. Les appels à la mobilisation citoyenne se multiplient. Une chose est sûre : l’affaire Bolukola ne pourra être étouffée dans le silence.
À Kisangani, à Kinshasa et au-delà, une seule question demeure sur toutes les lèvres :
Où est passé Chançard Bolukola ?
Rédaction
