L’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre, dite budgétaire, s’est tenue dans la salle des séances plénières de l’Assemblée provinciale, en présence des députés et des membres du gouvernement provincial et de nombreux invités.
Durant trois mois, soit du 30 septembre au 30 décembre prochain, les représentants du peuple vont jouer leurs missions de légiférer les édits, contrôler l’action du gouvernement provincial et surtout examiner et adopter le projet d’édit budgétaire de l’exercice 2026, que le gouvernement provincial devra déposer au bureau de l’Assemblée.
Un moment crucial, car ce document détermine les grandes orientations financières et de développement de la province.
Parmi les élus présents à la séance plénière d'ouverture de la session figure Claude Bolila, député provincial élu de la ville de Kisangani.
Proche de sa base, il s’est distingué durant les vacances parlementaires en multipliant les contacts avec la population pour recueillir ses préoccupations.
Ces doléances, a-t-il promis, seront intégrées dans son rapport et défendues auprès de l’exécutif provincial.
Parmi les priorités identifiées par l’élu de Kisangani : l’insécurité persistante, les délestages de la SNEL, les coupures d’eau de la REGIDESO, la dégradation avancée des routes urbaines ainsi que le chômage des jeunes.
« Notre mission est de défendre la population, de chercher des solutions à ses problèmes. La population doit compter sur nous, nous sommes là pour son bien-être », a déclaré Claude Bolila devant la presse.
Il a ajouté :
« Nous veillerons à ce que les projets importants de la ville soient retenus dans le budget 2026 et que l’exécutif provincial les exécute, afin que la population de Kisangani ressente enfin un véritable changement. »
Dans un contexte marqué par de fortes attentes sociales, l’élu de Kisangani entend se positionner comme un véritable vigile des intérêts de sa base électorale face au gouvernement provincial dirigé par Paulin Lendongolia et aux gestionnaires des services publics.
Pour lui, l’enjeu dépasse la simple adoption de l’édit budgétaire : il s’agit de garantir une redevabilité effective et une gestion publique orientée vers les besoins concrets de la population.
Rédaction
