C’était à l’issue d’une réunion de travail tenue ce jeudi 18 septembre, dans son cabinet avec les responsables des sociétés Airtel, Vodacom et Orange, ainsi que ceux de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC).
Les discussions ont abouti à quatre engagements prioritaires, répondant aux principales préoccupations de la population :
1. Amélioration de la qualité des services (Internet, appels, SMS)
Face aux plaintes récurrentes liées aux interruptions de réseau et à la lenteur de la connexion, les opérateurs ont reconnu la saturation de leurs capacités techniques actuelles. Ils se sont engagés à investir massivement dans de nouveaux équipements afin d’accroître significativement leur capacité de réception et de transmission des données.
Deux sociétés ont sollicité un délai de 3 mois et une autre 4 mois pour finaliser l’installation de ces dispositifs, ce qui devrait rendre la solution effective au plus tard en janvier 2026. Dans l’attente, un plan de contingence sera appliqué pour fluidifier le trafic.
2. Lutte contre le « swap » frauduleux des cartes SIM
Ce phénomène, qui favorise l’escroquerie et cause d’énormes préjudices aux abonnés, doit cesser immédiatement. Les opérateurs se sont engagés à :
appliquer la règle de la présence physique obligatoire de l’abonné lors du remplacement d’une carte SIM,
renforcer les mécanismes de contrôle et d’identification via la carte d’identité,
exiger plus de rigueur lors de la vente des nouvelles cartes SIM.
3. Remboursement des forfaits non utilisés
Désormais, les sociétés de télécommunication devront garantir un équilibre entre les forfaits achetés et les services réellement rendus.
En cas de panne généralisée, les abonnés concernés bénéficieront d’un renouvellement de la validité ou d’une restauration du volume perdu.
Pour les réclamations individuelles, les abonnés pourront remplir la fiche de plainte de l’ARPTC ou s’adresser directement à la société concernée.
4. Implication de la population dans la dénonciation des abus
Le ministre de l'économie Senold Tandia a appelé la population à jouer un rôle actif en signalant tout abus via la fiche de plainte de l’ARPTC. Cette démarche permettra d’obtenir réparation et de renforcer le contrôle citoyen sur la qualité des services.
En conclusion, le ministre provincial de l’Économie a salué l’engagement des opérateurs et de l’ARPTC, tout en réaffirmant la détermination du gouvernement provincial à veiller au respect de ces résolutions.
« Notre priorité est de défendre les droits des consommateurs et de garantir à chaque citoyen un service de qualité, digne des standards internationaux », a déclaré Senold Tandia Akomboyo.
Rédaction
