Accompagné du Gouverneur intérimaire, du Ministre provincial des ITPR, du Maire de la ville, du Chef d'antenne du BCeco ainsi que des responsables de l’entreprise Safrimex, le numéro un de l’organe délibérant a tenu à témoigner sa solidarité envers la population confrontée quotidiennement à ce calvaire.
« Au-delà de ma fonction de président de l’Assemblée provinciale, je suis avant tout élu de la ville. Nos électeurs nous ont saisis face à l’état de délabrement de cette route presque coupée du reste de Kisangani. Nous sommes venus constater nous-mêmes la situation », a déclaré Dr Mateus Kanga Londimo.
Des bourbiers géants parsèment tout le tronçon, rendant la circulation quasi impraticable. Les véhicules s’embourbent, les motos patinent, et les piétons avancent difficilement dans la boue. Y passer relève désormais d’un véritable parcours du combattant pour les usagers, commerçants et habitants des quartiers riverains.
Pour l’élu de Kisangani, il est inconcevable qu’une artère aussi importante, située à seulement quelques kilomètres du centre-ville, soit dans un tel état de dégradation.
« Si la situation est déjà critique ici, imaginez celle de l’arrière-province. Cela prouve que nos alertes, en tant qu’élus, étaient fondées », a-t-il ajouté.
Face à ce constat alarmant, le Président de l’Assemblée provinciale a appelé à une thérapie de choc pour redresser la situation.
« Le gouverneur intérimaire n’a pas le temps à perdre. Il doit vite se mettre au travail pour redorer l’image de la ville et regagner la confiance d’une population qui ne se reconnaît plus dans ses dirigeants », a-t-il insisté.
*Des travaux d’urgence annoncés*
Bonne nouvelle toutefois pour les riverains : des travaux d’urgence devraient débuter dès ce week-end.
« Ces travaux seront exécutés par l’entreprise Safrimex, sous la responsabilité du BCeCo et de l’exécutif provincial. La population doit garder son calme, car des solutions concrètes sont déjà prévues », a rassuré Dr Kanga.
Le Président de l’Assemblée provinciale a souligné que leur présence sur le terrain prouve que la question est suivie au plus haut niveau. Il a également plaidé pour que la situation de Kisangani soit portée à l’attention des autorités nationales, afin d’obtenir un appui structurel à long terme.
« Il est urgent que notre population retrouve une route praticable et sécurisée. Cette voie est vitale pour la ville et sa paralysie représente un danger économique et social », a conclu Dr Mateus Kanga Londimo.
Dépêche/ Celcom de l'Assemblée provinciale.
