Dans le souci de garantir des infrastructures publiques durables et conformes aux standards nationaux, le ministre provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR) de la Tshopo, l’ingénieur Héritier Likaka Balombo, a apporté ce mercredi 22 octobre 2025 des précisions sur sa décision portant suspension temporaire de certains travaux exécutés par les sociétés Safrimex et ZS.
Dans un communiqué officiel consulté par La Cloche du Congo, le ministre a expliqué que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, axée sur la promotion d’infrastructures de qualité à travers tout le pays.
Selon le ministre Likaka, cette suspension est motivée par la non-conformité de plusieurs chantiers avec les normes techniques et légales en vigueur, notamment celles relatives aux études de sols et au contrôle de la qualité des matériaux de construction.
« Les entreprises concernées n’ont pas respecté les exigences liées aux tests de laboratoire certifiés par l’Office des Routes, ni assuré la présence d’une mission de contrôle technique sur leurs sites, comme l’exige l’Arrêté ministériel n° CAB/MIN/TPI/008/BN/2006 du 14 juin 2006 », souligne le communiqué.
Le ministre invite ainsi toutes les sociétés de construction opérant dans la Tshopo à se conformer scrupuleusement aux prescriptions légales avant toute reprise de leurs activités. Les entreprises suspendues devront notamment présenter les documents attestant la conformité de leurs tests de laboratoire et les rapports de contrôle technique pour obtenir la levée de la mesure.
L’ingénieur Héritier Likaka s’appuie sur la Loi n°08/012 du 31 juillet 2008 relative à la libre administration des provinces ainsi que sur l’arrêté provincial n°01/PLL/037/CAB/PROGOU/P.TSH/2024, fixant les attributions des ministres provinciaux. Il rappelle également que le Groupe Technique de Coordination (GTC), créé dans le cadre d’un partenariat entre la Province de la Tshopo et le Bureau Central de Coordination (BCeCo), supervise désormais la mise en œuvre et le suivi de l’exécution des travaux d’infrastructures provinciales.
« Nous devons construire des routes, des ponts et des bâtiments solides, conformes aux normes techniques nationales. La Tshopo ne peut pas tolérer des ouvrages précipités ou non contrôlés », a insisté le ministre provincial des ITPR.
Enfin, le communiqué précise que le ministre provincial des Infrastructures demeure le seul responsable devant l’Assemblée provinciale pour toutes les questions relatives à son secteur. Il réaffirme sa détermination à veiller personnellement à ce que chaque infrastructure réalisée dans la Tshopo soit un gage de qualité, de sécurité et de durabilité.
Rédaction.
