Cette rencontre de haut niveau a réuni autour du Chef de l’État la Première ministre, le vice-Premier ministre en charge du Budget, celui de l’Économie nationale, le ministre des Finances, le ministre a.i. de l’Industrie ainsi que le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
Le VPM de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a indiqué à l’issue de la séance que les échanges ont porté sur la nécessité de renforcer la cohérence entre la politique monétaire et la politique budgétaire, conformément aux orientations données par le Président Tshisekedi lors du dernier Conseil des ministres. « Il était question d’examiner la situation économique récente et de lever un certain nombre d’options qui seront approfondies techniquement », a précisé le ministre Mukoko.
Le gouvernement s’est engagé à faire en sorte que la baisse observée du taux de change se traduise concrètement dans les prix des biens et services. Une nouvelle réunion est prévue vendredi prochain afin d’évaluer les mesures à prendre pour garantir que la stabilisation du CDF profite réellement aux ménages. « Les baisses des prix doivent être proportionnelles à l’appréciation du franc congolais, pour que nos compatriotes ressentent une amélioration tangible de leur pouvoir d’achat », a insisté le VPM Mukoko Samba.
Le ministre de l’Économie nationale a également annoncé des ajustements à venir sur les prix des produits pétroliers, susceptibles de connaître une nouvelle baisse dans les prochains jours. Ces mesures seront accompagnées d’un renforcement du contrôle des prix sur l’ensemble du territoire national, afin de s’assurer que les opérateurs économiques respectent les nouvelles grilles tarifaires.
Dans un souci de concertation et de transparence, une réunion présidée par la Première ministre sera organisée très prochainement avec les acteurs du secteur privé. Objectif : s’assurer que les effets positifs de la bonne tenue du franc congolais se répercutent effectivement sur le panier de la ménagère.
« Cette démarche est une réponse directe à la demande de la population, qui veut voir la valorisation du CDF se traduire par une baisse réelle des prix sur le marché », a conclu le professeur Daniel Mukoko Samba, sur un ton à la fois ferme et rassurant.
Rédaction.
