Selon les sources proches de la rencontre, Kinshasa a reconnu la légitimité de la motion, un instrument constitutionnel permettant à l’organe délibérant d’exercer son pouvoir de contrôle sur l’exécutif provincial.
À la sortie de l’audience, le président de l’Assemblée provinciale, Dr Mateus Kanga, a salué un échange apaisé et constructif.
« Tout s’est bien passé. Nous traversons certes des moments de tension, mais cela fait partie du jeu démocratique. L’essentiel est de rester dans le cadre de la loi et du règlement intérieur », a-t-il déclaré.
Le speaker de l’Assemblée a tenu à rassurer la population :
« Il n’y a pas de conflit entre l’exécutif provincial et l’Assemblée. Nous appelons chacun au calme et au sens de responsabilité. »
Mateus Kanga a également réaffirmé le rôle de son institution dans la reddition de comptes et la surveillance de l’action gouvernementale, rappelant que ces mécanismes ne doivent jamais être perçus comme une guerre de pouvoirs mais comme une exigence démocratique.
Reconnaissant l’attitude conciliante des autorités nationales, il a salué l’esprit d’écoute de la vice-Première ministre a.i. :
« Madame Eugénie Tshiela Kamba s’est comportée en véritable mère de famille. Elle nous a prodigué des conseils avisés et nous a rappelé notre devoir de préserver la paix dans une période où la Nation fait face à d’importants défis sécuritaires. »
Il convient de rappeler que le mercredi 22 octobre, la plénière convoquée pour examiner la motion de défiance n’avait pu se tenir à cause d’un important dispositif sécuritaire déployé autour du siège de l’Assemblée provinciale, empêchant tout accès à l’hémicycle.
Franck YENGA.
