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Farine de blé chère à Kisangani : le ministre Senold Tandia descend sur terrain pour exiger le retour au prix initial

Rédaction
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La province de la Tshopo fait face à une pénurie inédite de farine de blé, qui provoque une flambée spectaculaire des prix et une rareté inquiétante des pains sur les présentoirs des boulangeries de Kisangani. 

À Kisangani, le sac de farine, vendu il y a peu entre 72 000 et 95 000 FC, atteint désormais 145 000 à 180 000 FC. Dans les boulangeries, les pains sont rares, le peu que l'on retrouve sur les présentoirs sont souvent réduits en taille.

Alerté par une avalanche de plaintes de la population, le ministre provincial de l’Économie, Senold Tandia Akomboyo, a décidé de ne pas rester spectateur.
Il a effectué ce mercredi 26 novembre une descente musclée sur les principaux centres de distribution de farine.

Accompagné de ses collaborateurs et des agents de la Division provinciale de l’Économie, le ministre s’est rendu à l’Établissement INKUNE puis chez Shekinan, deux géants de l’importation et de la vente de farine à Kisangani.

Le constat est sans appel.  Malgré la rareté du produit, des stocks existent encore, mais vendus à des prix exorbitants.

Pour le ministre, c’est une spéculation organisée, une forme de commerce illicite menée sur le dos de la population : « C’est intolérable. Les prix doivent revenir immédiatement à leur niveau initial » a-t-il dit.

Face aux opérateurs économiques, Senold Tandia ne mâche pas ses mots. Il ordonne un retour immédiat aux anciens prix, avertit les spéculateurs et annonce des sanctions sévères : « Certains ont multiplié les prix par deux. C’est inacceptable. Nous avons exigé leur retour urgent au prix initial. Dès demain matin, toute personne peut s’approvisionner à l’ancien prix. »

Le ministre rappelle que la farine est un produit stratégique : « Le lien entre la population et nous passe par le marché. Le pain est consommé chaque jour par tout le monde. Quand un produit essentiel flambe, l’État doit intervenir avec force. »

Il prévient déjà : des procédures de sanction seront engagées dès ce jeudi contre toutes les structures ayant pris part à cette escalade tarifaire.

Senold Tandia appelle les fournisseurs à la responsabilité. Aucune hausse de prix n’est tolérable si elle ne vient pas d’une structure officielle de prix. Il demande également aux boulangers de ne pas céder à la panique :
« Ne vous laissez pas piéger par les prix spéculatifs. Continuez à produire la même quantité de pains, au même prix qu’avant. »

Il annonce également des contrôles dans les boulangeries pour vérifier le respect des prix et des volumes des pains. 

La descente du ministre n’est pas passée inaperçue.  De nombreux commerçants et acheteurs ont approché le ministre pour saluer son intervention.

Commerçantes ambulantes, consommateurs, jeunes et parents ont exprimé leur satisfaction de voir une autorité présente, ferme et déterminée sur terrain. 

Le ministre les a rassuré : « L’État contrôle désormais le prix de la farine. La population ne doit pas s’inquiéter. Nous allons poursuivre ces descentes pour défendre votre pouvoir d'achat. »

Rédaction.
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