Cette session de trois jours, organisée dans la salle Monaco de l’Université de Kisangani, bénéficie du soutien financier du Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Il réunit les participants venus des provinces de la Tshopo, du Bas-Uélé, du Haut-Uélé et de l’Ituri, tandis que ceux du Maniema, de la Mongala et du Sankuru suivent la formation en ligne. Son
objectif est de renforcer les compétences des acteurs provinciaux dans la collecte, l’analyse et l’interprétation des données de développement, un levier clé pour une gouvernance efficace et fondée sur des preuves.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Senold Tandia Akomboyo a insisté sur l’importance des données précises dans tout processus de développement.
“Quand on oriente le développement sur base d’éléments aléatoires, il devient difficile d’atteindre les objectifs. Seules des données fiables permettent de prendre des décisions intelligentes”, a-t-il déclaré sous les applaudissements.
Le ministre a salué le rôle stratégique de la CAID, véritable boussole du développement national, avant de souligner la nécessité d’une actualisation régulière des bases de données.
“Certaines données restent figées, ce qui affaiblit leur crédibilité. Il faut des mises à jour constantes pour garantir leur pertinence auprès des partenaires”, a-t-il insisté.
Le ministre Senold Tandia a déploré que plusieurs partenaires techniques et financiers mènent encore leurs propres enquêtes avant d’intervenir, ignorant parfois les données déjà disponibles via la CAID.
“C’est un manque à gagner en temps et en efficacité. Les résultats de la CAID doivent devenir une base de référence nationale pour orienter les politiques publiques”, a-t-il affirmé.
Il a également encouragé les formateurs du SENAREC, de la CAID et du PAM à dispenser le savoir avec patriotisme et engagement, afin de susciter une transformation concrète des bénéficiaires.
S’adressant aux participants, Senold Tandia les a exhortés à transformer les connaissances acquises en actions concrètes sur le terrain.
“Appropriez-vous les outils, soyez dynamiques et aidez la République à mieux planifier son avenir”, a-t-il lancé.
Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à accompagner la CAID dans ses efforts d’amélioration de la qualité des données et à veiller à ce que les résultats produits deviennent un outil de décision politique pour la province et le pays.
Cet atelier, axé sur le suivi-évaluation des politiques publiques, le management organisationnel et la sécurité alimentaire, s’inscrit dans la vision du gouvernement congolais de promouvoir une planification fondée sur des données fiables et des résultats mesurables.
Rédaction.
