Pour lui, le conflit qui oppose les membres des communautés Mbole et Lengola, est à l'origine d'une montée des actes de violences atteignant un niveau dramatique. "Et il n'y a pas des actions concrètes de la part des acteurs de la société civile et du gouvernement congolais pour arrêter la situation", fait-il savoir.
Jean Bamanisa Saidi, évoque lui aussi, la question de la signature des contrats entre la société Company agro-pastorale du congo et le gouvernement provincial de la Tshopo.
Ces contrats manquent de transparence et de communication ou sensibilisation qui selon lui devraient accompagner les différentes étapes de ces types d'acquisitions des droits de terre.
Ce conflit est aujourd'hui à l'origine des règlements de comptes, psychose générale, morts de plusieurs personnes et déplacements massifs des populations, indique Jean Bamanisa Saidi.
Ainsi, le gouverneur honoraire propose des actions à mener d'urgence aux mois de novembre et décembre pour le retour de la paix.
Il s'agit :
1/ organisation des réunions d'harmonisation entre les leaders d'opinion de la province.
- consensus sur les dispositions pratiques d'atténuation des conflits et cohabitation pacifiques.
2/ Sensibilisation
- conscientisation des différents groupes des communautés en conflits sur la nécessité de la paix et à la culture de tolérance,
3/ Médiation
- Consultation,
- organisation d'un dialogue pour le pardon et la réconciliation
4/ mise en place d'un comité de suivi des recommandations de dialogue
- Création des mécanismes locaux permanents de paix dans les 2 entités en conflit.
5/ Résilience communautaire
- Mobilisation des ressources pour renforcer la résilience communautaire à travers les projets d'intérêts communautaires.
D'après le document de Jean Bamanisa Saidi, presque toutes les couches seront impliquées pour le retour de la paix.
Rédaction.
