Des pressions pour placer des proches à des postes clés, des mobilisations de jeunes autochtones pour exiger le départ de certains cadres compétents, et des attaques sournoises contre la gestion rigoureuse de l’hôpital : voilà les méthodes employées par ces politiciens. Pourtant, le CHK, autrefois modeste, est devenu une référence régionale grâce à des infrastructures modernes, des équipements de pointe et une formation continue de son personnel.
Alors que la République Démocratique du Congo fait face à des défis sécuritaires et humanitaires majeurs, ces divisions tribales et politiques ne font qu’affaiblir davantage la cohésion sociale et menacent de raviver des tensions communautaires. L’intervention du Gouverneur Jean Bakomito Gambu est plus que jamais nécessaire pour protéger cet établissement essentiel.
La santé publique ne doit pas être otage des ambitions personnelles. Il est temps de rappeler que la compétence et le mérite doivent primer sur le tribalisme et le favoritisme. Le CHK doit continuer à servir toute la population, sans distinction, car la santé est un droit sacré, non négligeable.
Generose Amisi
