La province de la Tshopo a marqué la 3ᵉ édition de la Journée nationale du Génocide congolais à des fins économiques (GENOCOST) ce samedi 2 août 2025. Une messe commémorative, organisée par le gouvernement provincial, s’est tenue à la cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire de Kisangani, en présence d’autorités locales et de fidèles.
L’abbé Alain Banga, célébrant de la messe, a rappelé l’importance du devoir de mémoire, appelant à la justice et à la reconnaissance internationale des atrocités subies par la RDC. Son homélie, basée sur un extrait de l’Évangile selon Saint Matthieu, a souligné la nécessité d’un regard renouvelé sur cette tragédie.
Ému aux larmes, le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire de la Tshopo, Didier Lomoyo Iteku, a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes. Il a salué les efforts du président Félix Tshisekedi pour porter la voix du Congo sur la scène mondiale et œuvrer en faveur de la justice. Lomoyo a évoqué les guerres qui ont endeuillé le pays, notamment la guerre de six jours à Kisangani, tout en appelant à l’unité et à la résilience.
« Nous devons faire du souvenir une arme de résistance contre la trahison et les divisions », a-t-il déclaré, exhortant les citoyens à soutenir la paix dans l’Est du pays. Il a également plaidé pour une reconnaissance officielle du GENOCOST comme journée de mémoire nationale.
Instituée par le président Tshisekedi, cette journée commémore le début de la deuxième guerre du Congo en 1998, conflit ayant fait plus de six millions de morts. À travers le pays et dans les ambassades congolaises à l’étranger, l’événement a été l’occasion d’honorer les victimes et d’interpeller la communauté internationale.
Rédaction.