A Kisangani chef-lieu de la province de la Tchopo, une conférence d’éveil patriotique a été organisée ce vendredi 28 février 2025 à l’amphithéâtre de l'Université de Kisangani, à l’initiative de l’Assemblée provinciale de la Tshopo.
Cet événement a rassemblé un large panel d’acteurs scientifiques, politiques et sociaux, avec pour objectif d’éveiller la conscience de l'élite intellectuelle et de la population en général sur la nécessité de défendre la patrie contre l’agression rwandaise par tous les moyens.
L’un des temps forts de cette conférence a été l’intervention du président de l’Assemblée provinciale, Dr. Mateus Kanga Londimo, qui a tenu un discours engagé, montrant l’importance et l'urgence pour l’élite congolaise de se lever et défendre la nation.
« Notre pays fait face à une agression barbare d’un petit pays dont la taille équivaut à celle du territoire d’Opala, ici dans la Tshopo. Il est inadmissible de continuer à tolérer cette situation qui nous humilie et met en péril la survie même de notre nation. Ce n’est pas un individu qui est visé par cette agression, mais bien l’existence de tout un peuple », a-t-il martelé.
Dr. Mateus Kanga a insisté sur le rôle stratégique que l’élite intellectuelle doit jouer dans la défense nationale, notamment par son engagement dans l’armée.
« Nous avons expliqué à l’élite intellectuelle qu’elle a sa place dans l’armée. Tant que notre armée restera dépourvue d’intellectuels, nous continuerons à subir. Partout ailleurs, ce sont les élites qui guident la société, mais chez nous, elles se laissent diriger par le commun des mortels. Il est temps que cela change », a-t-il ajouté.
Il a également mis en garde contre la désinformation et les manipulations orchestrées par l’ennemi sur les réseaux sociaux, appelant chacun à ne pas relayer de fausses informations propagées par l’armée numérique du Rwanda.
Le président de l’Assemblée provinciale a également souligné l’importance de soutenir le régime en place, mettant en avant les avancées dont bénéficie actuellement la Tshopo sous l’administration du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Si le régime en place venait à s’effondrer, la Tshopo serait l’une des grandes perdantes. Aujourd’hui, nous comptons quatre ministres au sein du gouvernement central, et plusieurs projets de modernisation de nos routes urbaines et nationales sont en cours. Nous avons donc l’obligation de soutenir le Chef de l’État », a-t-il conclu.
Cette conférence marque le début d’une série d’actions patriotiques initiées par le président de l’Assemblée provinciale pour mobiliser la population de la Tshopo contre l’agression rwandaise.
Rédaction.